L’arrière grand-père, Maitre Alexandre Galibourg (1846 – 1931), fut le père fondateur de l’ordre des avocats de St Nazaire et le premier bâtonnier du barreau de Saint-Nazaire élu en 1890, puis réélu à cinq reprises, ce qui en fait le détenteur du record nazairien! Inscrit au barreau durant 58 ans jusqu’à sa mort, il avait acquis la réputation de défenseur des causes perdues. Mais il fut surtout un grand avocat spécialisé dans le droit maritime. Il a notamment plaidé la défense des intérêts des marins indépendants devant les grandes sociétés de navigation lors des congrès internationaux de navigation de Paris, Venise et Amsterdam; c’est durant ce dernier qu’il fit voter les textes qui régissent la compétence internationale rationae loci en matière d’abordage. Membre du conseil de la Fabrique de Saint-Nazaire, il en fut l’avocat-conseil. Il participa activement à la construction de l’église paroissiale Saint-Nazaire dont l’un des piliers centraux porte son portrait sculpté. Propriétaire de plusieurs immeubles à Saint-Nazaire, il loua l’un de ses appartements au compositeur Berlioz.

Eglise Saint-Nazaire – Me A. Galibourg

Alexandre Galibourg était également passionné d’histoire locale. Il écrivait régulièrement dans L’Ouest-Eclairil exprimait son avis sur l’évolution de la ville en qualité de “vieux Nazairien” ainsi qu’il se qualifiait. C’est pourtant dans un journal concurrent, Le Nouvelliste de Bretagne, que l’on trouve l’un de ses portraits les plus flatteurs.

Le 9 juin 1880, il épousa Augustine, Elisa, Marie Offret, fille d’un commandant de paquebots transatlantiques, décédée au château de La Combe à Puyrenier (Dordogne) le 5 mars 1944. De cette union naquirent 6 enfants dont :

  • Le grand-oncle littéraire Henri Galibourg (1889 – 1988), avocat, diplômé de l’Université de Rennes en droit en 1912, bâtonnier du barreau de Saint-Nazaire, marié à La Baule le 1er octobre 1949 à Marcelle, Madeleine, Léontine Abeakam, sans descendance ;
  • Le grand-oncle scientifique Jean Galibourg (1891 – 1945), docteur ès-sciences physiques reçu à la Sorbonne grâce à une thèse portant sur la thermoélectricité, il inventa un appareil pour la reconnaissance des nuances d’aciers, enseignant attaché au laboratoire de métallographie de l’Ecole Centrale, chef de travaux, puis maître de Conférences d’Essais des matériaux, il participa à la création du Centre d’Information du Nickel, fut chargé aux Expositions d’Aviation de présenter l’ensemble des méthodes d’essais et y organisa des rétrospectives très remarquées; à l’Exposition Universelle de 1937, il  créa et assura le fonctionnement d’un important laboratoire de métallurgie. Chevalier de la Légion d’honneur, il participa à tous les grands Congrès internationaux aux Etats-Unis, au Japon, à Liège, à Bruxelles, à Zurich, etc. A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, il est appelé à la direction du laboratoire de la S.N.C.F. Marié en 1927 à Marie, Amélie, Madeleine Portrait, dont il eut un fils, Georges Galibourg, né en 1930.
  • La grand-mère, devenue marquise (mais pas d’anges dans la famille) Hélène, Anne, Marie, Henriette Galibourg (18 juin 1897 – 7 janvier 1995), mariée le 17 septembre 1828 au Comte, (plus tard Marquis) Marie-Adolphe, Jehan de Maillard (6 juillet 1900 / 17 décembre 1975), issu de la branche de La Combe de la famille de Maillard. Quatre filles naîtront de cette union: Marie-Hélène (1932/1985), les jumelles Monique (1936/2003) et Françoise (1936/2019) et Bernadette (1938/2018). Le château de ma mère, comme aime à le dire chaque cousin et chaque cousine, a changé de propriétaires plusieurs fois depuis les années 60 et abrite aujourd’hui des chambres d’hôtes.

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