La couleur de l’instant, c’est le bleu, comme le rêve. C’est l’heure bleue, suspendue entre la nuit et le jour, l’heure parfumée. Il doit sûrement faire bleu dans ma tête. Non pas comme ce bleu symbole de froid et de distance, mais comme ce bleu symbole de paix, de sérénité et de communication. Je pense aux cieux bleus de September, « never a cloudy day ». Je pense aussi aux nuances de bleu de la laguna de Bacalar (Yucatan, Mexique), symbiose durable d’eau douce et d’eau salée et puis au bleu du Grand Océan qui longe la route victorienne, aux pays des kangourous. Bleu encore comme CieLO et ses petits pas qui laissent de grandes empreintes là où les cieux et les dieux ne sont guère cléments, à moins que ce ne soit les hommes. Mais parce que le monde est trop vaste, retour dans nos territoires et j’ai une prosaïque envie de Bleu d’Auvergne! J’irais bien y voir l’ANEF! Puis, soudain, quelques gouttes de sang bleu que je dois à un grand-père marquis me rappellent que les apparences sont souvent trompeuses. « La terre est bleue comme une orange Jamais une erreur les mots ne mentent pas » (Paul Eluard – L’amour la poésie – 1929). Les mots sont bleus, Octobre est rose.